mercredi 15 avril 2009

NOITARUGIF XXIII - Peintures de Poésièmes by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XXIII

...Cette graine

Précieuse

C’est à un Peintre

Quelle graine

Du bienfait

D’une langue

En fil

D’argent

Refait...




mardi 24 mars 2009

NOITARUGIF XXII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XXII

...La soirée

Des arts

Que d’artistes

Pleins de

Théories

Sans pratique

Amateurs de

Feux

Sans volcan

Que mange

La modique redevance

L’indépendance

De son égoïsme

Comme les artistes

Les autres

Ou 1 amour

Ardent

De l’ignorance

Ingénue

Du vieil

Aveugle

De peindre une toile

Cachée

Dans les yeux

De la servitude

A la race artistique...



lundi 9 mars 2009

NOITARUGIF XXI - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XXI

...Clair-obscur

En plein midi

Le peintre

Libertin

Arrive

Méconnue

Epanouie

Noble

Invisible

Trompée

Assimilée

Absorbée

En sachant

Où il a touché

Clair-obscur

Dessiné

Des yeux

Des vers

Le long

Peignoir

Du noir

Qui n’a pas

Encore

L’accident

Le bien

Le féroce

Le soir...

jeudi 26 février 2009

NOITARUGIF XX - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XX

...Votre portrait

Symbole de cette fluidité

Reconnue par le corps

Du marché de l’Art

Et toi

Femme nègre

Océanien

Comme

Dessins d’enfants

Lavis et encres

Dans la lumière

Et la richesse

Plus brutes

Plus fascinantes

Qui n’échapperont pas

Aux sources

Autochtones
*****

Femme

Amour du poison

Interdit

Mélange

De pierre et zinc

De l’or et pomme

Des jardins

D’un nouvel espace

De son propre corps

Sans regarder en arrière

Pour contempler

L’art

Offerts aux sens

Point ligne

Les invisibles

Vers son trou

Vers Toi

Femme de l’infini...

mardi 24 février 2009

NOITARUGIF XIX - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XIX

...Toile

Pourpre

La surface

Des champs

Des planètes

Des temps

De verre

D’espace

Et des objets

Absents

Dans la lumière

Brute

De l’eau

Coulée

Moulée

Des habitudes

Ancestrales

Noitarugif

Mise à nu

Lumière

Habitée

Dans le trou noir

De l’espace d’une

Toile

Pourpre...



lundi 23 février 2009

NOITARUGIF XVIII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XVIII

...Je veille

La liberté

Rachetée

Sur un lit

Des visages

Il remonte

Qui

Remonte

Les accidents

D’une pareille

Peinture...

HEPHAÏSTOS...

Magicien, Héphaïstos est doué

d'une habileté extraordinaire...

Un Film-Chrom'Art

by ETHEL MUNIZ

Musique :

Pièces pour Piano Electro-Acoustique

LE FORGERON

Composition # Interprétation :

by ETHEL MUNIZ

Direction de plateau : JM.LIONNET

Assistante de plateau :

Isabelle MOËLLO

Photographie # Montage #

Réalisation : ETHEL MUNIZ

Collection

NOITARUGIF # PeinLiMusic

MMIX

vendredi 20 février 2009

NOITARUGIF XVII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XVII

...A l’état de veille

Ou du rêve

Le blanc

Notamment

Vivant

Dans le monde

De tes yeux

Maître

Les quatre couleurs

De la journée

De la demie

De la nuit

De la demie

Blanc des pôles

Rouge du sud

Des couleurs

Suprêmes

Les points

Cardinaux

De tes rêves…

PARIS 2084...!!!

PARIS 2084...!!!

"Le jour où nous boirons

l'eau de la Seine..."

Un Film-Chrom'Art

by ETHEL MUNIZ

Musique : Pièces pour Piano

Electro-Acoustique

CLAVE D'ORWELL Opus 84

Composition # Interprétation :

by ETHEL MUNIZ

Assistante Plateau :

LYGEIA MIZIA MUNIZ

Photographie # Montage #

Réalisation : ETHEL MUNIZ

Collection

NOITARUGIF # PeinLiMusic

MMIX

mercredi 18 février 2009

NOITARUGIF XVI - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XVI

...Mon Amour

A l’éclat de sa magie

Je t’ai dans la peau

La brièveté de la vie

Et son visage

Sont différents

A chaque homme

Ses deux lèvres

Ses sourcils

Etaient de peinture

Comme deux amants

Ses deux seins

Comme des pommes

D’Eve
Et l’amour

Comme la dureté

Du diamant

Viens

Mon ange

Subliminal…

lundi 16 février 2009

VENEZIA AQUARELA

Un Film-Chrom'Art

by ETHEL MUNIZ

Musique : Pièces pour Clavecin

CLAVECIN EN BACH

Composition # Interprétation :

by ETHEL MUNIZ

Masques # Dessin : Miren LAXAGUE

Photographie # Montage #

Scénographie # Réalisation :

ETHEL MUNIZ

A mon ami-Artiste

Alberto GALLINGANI

Firenze # Italia

Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic

MMIX

NOITARUGIF XV - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XV

...Des corps

Sculptés

Sur les murs

De Dubuffet

Figures

Silhouettes

Jeux d’ombres

Jeux de chants

Du Grand Verre

De Duchamp

L’artiste

Sauvé

De sa transparence

Dans un espace

Sans dimension

D’un baiser

De l’écaille foncée...

vendredi 13 février 2009

NOITARUGIF XIV - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XIV

...Le baiser

Matinal

D’une femme

Aimée

Sur l’arsenal

De l’ensemble

Des réalités

Trouvées

Nues

Comme le baiser

De la nuit

Comme le baiser

Lumineux

Ephémère

Chefs-d’oeuvre

Des baisers

Des dessins

Telle cette bouche

Des outils

Qui deviendront

Virils

Les baisers

Vieux journaux

Comme des jouets

Gravés...

jeudi 12 février 2009

NOITARUGIF XIII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XIII

...Le corps abstrait

Découpé à vif

Dans des feuilles

Liliales

La couleur

En jouant sur la sphère

D’une oeuvre

S’épanchant

Sur un support

De médiums mixtes

Leurs trous

Taches

Sans contours

D’un retour

Le corps

Des couleurs

Des lattes de bois

De matériaux vierges

Avec elle

Le chaos

De la main

Qui comme la réalité

Instinctif

De Beuys...

NOITARUGIF XII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XII

...S’exprime

Le corps

Animal

L’énergie

D’une puissance

Créatrice

Cette force

La matière

Elle-même

Jusqu’à cette force

Qui se matérialise

Dans la sphère

D’un monde

Invisible

D’un sexe

Féminin

Texture

D’une peinture...

Visible…




mardi 10 février 2009

NOITARUGIF XI - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME XI

...Une peinture

Chaque nuit

Un secret de femme

Une oeuvre chaque nuit

Un voyage de l’amour des cimes

Ce sont

Le rêve

La chair de l’être

A une autre planète

Effeuillée

Comme corps

Féminin

En fièvre

Qui est le mot

Limpide de pudeur…



dimanche 8 février 2009

NOITARUGIF X - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME X

...J’ai rencontré

L’amante

Toute nue

Avec des images

Bleu de nuit

Avec des phrases

De sommeil

Si j’ose dire

J’ai rencontré

La dictée de la pensée

En dehors

De la nature

De l’image

J’ai rencontré toi

Comme moi

La face du bleu

De nuit

Sur lequel

Se rougit

La dérive du temps

Sans maître

Du château

De sable…

samedi 7 février 2009

NOITARUGIF IX - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME IX

...S’exprime

Le corps animal

L’énergie

D’une puissance

Créatrice

Cette force

La matière

Elle-même

Jusqu’à cette force

Qui se matérialise

Dans la sphère

D’un monde

Invisible

D’un sexe féminin

Texture

D’une peinture

Visible…

jeudi 5 février 2009

BIRDS SINOPSIS

BIRDS SINOPSIS...

Un Film-Nid

by ETHEL MUNIZ

Musique : Pièces pour Piano

BIRDS SINOPSIS

Composition#Interprétation:

by ETHEL MUNIZ

Masque#Texte:

Miren LAXAGUE

Photographie#Scénographie#

Réalisation:

By ETHEL MUNIZ

Collection

NOITARUGIF#PeinLiMusic

MMIX

NOITARUGIF VIII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME VIII

...La beauté sera

Noitarugif

Je ne sais pourquoi

Même à mon insu

La beauté

Je la vois

Comme la poésie

Faite par tous

A perte de vue...

mercredi 4 février 2009

BIOMETRIQUE PASS...

BIOMETRIQUE PASS...

"Le demandeur ne peut pas s’opposer à la prise d'empreintes..."

Un Film-Empreinte

by ETHEL MUNIZ

Musique : BIOMETRIQUE PASS

Composition # Interprétation :

ETHEL MUNIZ

Photographie # Montage #

Réalisation : ETHEL MUNIZ

Collection

NOITARUGIF # PeinLiMusic

MMIX

NOITARUGIF VII - PEINTURES DE POESIEMES # by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME VII

...Tel poème

Comme des vagues

Comme moi

Comme la poésie

Ambigu

Comme des coeurs-volants

D’un tableau-rêve

La femme-dentelle

En papier

En texte

En dépit

En fil de fer

En train de prendre

Feu au visage

Que sauver

Rien

Du terrain tragique

L’image

Que le temps

Ne traduit

En langage de mot

Tel un

Poème

Verbal

Amoureux

Du verbe

Noble

Du verbe

Beau

Très beau

Sans un

Mot…




lundi 2 février 2009

NOITARUGIF - PEINTURES DE POESIEMES by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME VI

...La réalité du tableau

L’écriture poétique

D’hypnose de vanité

Qui s’empare

De plus en plus

D’un couteau

Qui passe comme un souffle

A surprendre

Les rires

Les doutes

Aux confins

Du geste

Qui cesse de peindre

La réalité

Du secret

D’un seul trait

Magnifi que lumière

Qu’écharpe

L’amour unique

Le nombril

De l’illumination

Erotique

Du tableau à naître...




dimanche 1 février 2009

NOITARUGIF - PEINTURES DE POESIEMES by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME V

...Un monde

De druides

Habité par

Des femmes

A changer en tel

Ou tel tableau

Selon leur volonté


Le Peintre

Dans son île

Druidique

Du Cosmos

D’une image

De science

Et de paix

Varie en cercles

Composés de visible

Et de réel invisible

La mer

Le monde

Le cœur humain

Sont des réalités formelles...


samedi 31 janvier 2009

NOITARUGIF - PEINTURES DE POESIEMES by ETHEL MUNIZ

POÉSIÈME IV

...Ma toile

D’un sexe féminin

Sans obsessions

Mythique

En train de tacher

Ton visage

Comme témoin

De la toile

Qui fut vierge

D’accouplement

Toile

L’oeil ouvert

D’être brûlant

De doigts en braises

L’espoir

D’une violence

Capable d’aimer


La peinture

Qu’il attendait

Comme le rêve

Du matin

D’un atelier

Perdu

Dans un monde

D’indécision

Dans la nuit profonde

Sur laquelle

Les formes

Crient

Sur un instant

De silence…

vendredi 30 janvier 2009

NOITARUGIF - PEINTURES DE POESIEMES by ETHEL MUNIZ

POÉSIÈME III


...Le feu

Et l’océan

Jouent-ils

Le jaune de Van Gogh

Ou le bleu-rose de Picasso

Chaque monde

Est un triangle

Comme les peintres

Des pyramides


Le rêve

Aventure individuelle

Du désir qui ronge

Le monde idéal

Attendant

Le somnambule

Comme la main

Du peintre

Pour devenir

Le chapitre

De son

Histoire…


jeudi 29 janvier 2009

NOITARUGIF - PEINTURES DE POESIEMES by ETHEL MUNIZ


POÉSIÈME II



...Sur des fonds mouillés

L’automatisme du trait

L’unité d’une sorte

Sans image

Avec des toiles

A exercer sur la somptuosité

De la couleur

Ne réagit jamais

A l’éclat de sa magie

Rencontreront des poèmes

Comme des feuilles mortes

Des charbons

Des enduits

Dans un lit de poussières


Un corps féminin

Effeuillé

Comme fuyant

A la jouissance

Comme une métamorphose

Du désir

Soufre sublime

Qui est le langage

Peut être

Entre la parole

D’une aventure

Du collage découpé…

mercredi 28 janvier 2009

NOITARUGIF - PEINTURES DE POESIEMES

POÉSIÈME I
by ETHEL MUNIZ


...Il était une fois

De la Figuration

Au Noitarugif

Ceci est une pipe

Je pense que non

Ah

Oui

Et finalement

Il était toujours une fois

« Noitarugif

Dis bonjour à Dada »

Et Picabia sourit

Magritte aussi...

lundi 26 janvier 2009

CINQ-CENT-TRENTE-SIX PAGES - Roman-Essai (I-XIII) © Ethel MUNIZ


I

C'était une rose rouge, bien rouge, rouge comme le coin blanc de l'oeil aviné du buveur...
Comme tes yeux....

II

Je n'aime pas les personnes dont je suis amoureux. Elles sont des fantômes fantasmagoriques vagabondant dans ma tête... A fleur de peau, adhésives, visqueuses, collantes, adhérentes, scotchantes...

III

C'est 11 heures, tous les démons-de-midi s'agglutinent mangeant du pain que même le diable n'a pas fait.
Les 536 pages de l'Apocalypse s'envolent au vent du souffle du Cyclope en agonie...
... Je t'aime !...

IV

Le sentiment constamment se confond avec le choc de la Beauté et de l'Amour.
L'Amour exprime une mixture de perceptions formelles, d'émotions, d'adhésions, d'envies intellectuelles que chacun se prouve devant son propre Soi.
Si le Beau, l'Amour se déterminent presque toujours-sempre de critères éternels, l'Autre Soi : ...non.
Néron mit feu à Rome ; tandis que le feu se transforma en musique inaudible...

V


Les CINQ-CENT-TRENTE-SIX-PAGES dévoilent l’homme assis-en-dessous de la roue des carcasses des automobiles mortes ; et son œil gauche regarde fixement la robe blanche de la fiancée aux cheveux bleus…

VI


Son cœur bat fort et le rythme se confond, s’amalgame, s’enchevêtre, se panache, se lie, fusionne avec sa respiration…

VII


Fais l’amour vivement, diablement, fabuleusement. Sourire suave et abyssal…
En cette seconde je suis… exaucé, radieux, triomphant.
La première pierre atteint le front en son centre. Les autres lapident le reste du corps.
La robe incolore de la femme se carmine, se cuivre comme le vin dans son verre.
La dernière pierre atteint directement l’œil gauche… De l’œil jaillit l’eau…
L’eau est une fine douleur.

VIII


La fiancée-femme est parée en amarante, andrinople, garance et feu.
L’homme tombe au-dessus du corps.
Le vent souffle un souffle froid entre les cheveux bleus…
Chaque pierre tombe inerte au milieu de carcasses des hommes moribonds. Et moi, je ne suis pas dans l’âme de ces pierres.
Les rochers-hommes sont-ils le sommeil des hommes lanceurs de cailloux ?
Les chiens et les armes restent seuls et silencieux.

IX


Le Cyclope garde uni-garde son regard sur l’unique colonne de la montagne orpheline.

X


Monsieur Nietzsche, ce soir je vous invite à dîner, avec Monsieur Freud et sa mère, ainsi que Thomas Mann, celui qui a écrit La Mort à Venise. Accepterez-vous mon invitation ? J’ai une petite surprise pour vous, Beethoven est aussi invité. Et il est très fier de parler de sa dernière création, l’Héroïque, dédiée à mon autre invité-surprise… Monsieur Napoléon Bonaparte.

XI


Et la femme aux cheveux bleus viendra avec Virginia Woolf.

XII


Mandrake le magicien est candidat à présider le monde.

XIII


Merlin l’enchanteur s’y oppose.